Bienvenue sur l'écho du champ de bataille

« L’écho du champ de bataille » a pour ambition de vous proposer à la lecture et à la réflexion des contributions sur des sujets relatifs à la stratégie, à l’art opératif, à la tactique et plus largement sur l’engagement et l’emploi des armées. Ces brèves, illustrations ou encore problématiques vous seront livrées sous le prisme de l’histoire militaire mais aussi sous celui des théâtres d’opérations d’hier, d’aujourd’hui, voire de demain. Des enseignements de grands chefs militaires de toutes les époques aux analyses polémologiques prospectives en passant par la doctrine ou aux équipements des forces françaises et étrangères. Gageons que vous aurez plaisir à lire ces articles ou à contribuer au débat. Bonne lecture…

mardi 31 janvier 2012

"La guerre : pourquoi en parler encore ?": réflexions sur le colloque de l'Ecole de guerre...


Ce matin, a eu lieu un colloque à l'Ecole militaire qui a cherché à s'interroger sur la pertinence ou l'acceptation du mot "guerre" dans les sociétés occidentales ainsi que sur la place de l'outil militaire dans la politique, l'inconscient et le quotidien d'un pays comme la France. Les deux tables rondes, animées par Pierre Servent, journaliste spécialiste des questions de Défense, ont initié un débat entre un représentant des médias, Elisabeth Levy, un officier, le général Georgelin, un haut fonctionnaire, Louis Gautier et un parlementaire, Hervé Mariton.
Aussi, me paraît-il intéressant de replacer leurs propos et leurs convictions entendus ce matin dans une perspective historique, me permettant ainsi d'ouvrir la voie à la publication, dans les jours et semaines à venir, d'articles en lien avec cette problématique de la guerre dans sa globalité.

lundi 30 janvier 2012

Pérennité des modes d’action tactiques chinois.


Bien que peu d’informations ouvertes soient disponibles quant à l’évolution des modes d’action tactiques ou opératifs d’une armée chinoise en pleine modernisation, on observe qu’elle change ses équipements, réduit ses effectifs, transforme ses unités d’infanterie à pieds en troupes mécanisées plus mobiles et mieux protégées, tout en inscrivant son entraînement dans une dynamique interarmées (appuis air-sol, actions amphibies ou aéroportées,…)[1].
Parallèlement à ces efforts, Pékin développe des stratégies « anti-accès »[2] qui semblent  négliger le déploiement de forces conventionnelles dans le cadre d’un engagement plus classique au sol. Dès lors, il paraît utile de s’interroger sur la manière dont l’APL[3] envisage de conduire, au XXIe siècle, sa manœuvre tactique, notamment terrestre, d’autant que la dernière guerre conduite face au Vietnam, en 1979[4], a révélé de lourdes carences dans ce domaine. Néanmoins, après une petite étude historique, il nous semble qu’il y ait bien une pérennité dans la conduite tactique des opérations par les militaires chinois, ce qui nous laisse penser, qu’aujourd’hui encore, l’armée de terre chinoise continue à mener sa préparation opérationnelle selon des principes constants.
Pour s’en convaincre, j’ai choisi de faire référence à 4 temps de l’histoire militaire chinoise grâce aux écrits de chercheurs ou d’acteurs en liens avec ces périodes (j’exclus néanmoins les principes particuliers de la guerre révolutionnaire menée par Mao Tse Tung et bien décrits par le général Beaufre[5]) : l’histoire chinoise ancienne[6], les combats menés par Tchang Kai-Tchek[7], les RETEX[8] du bataillon français de l’ONU en Corée de 1950 à 1953[9] et les études américaines pendant la guerre froide.[10]
Nous verrons donc que la tactique chinoise s’appuie sur des principes anciens et qu’elle se construit particulièrement au rythme de l’offensive et de trois procédés fondamentaux.


vendredi 27 janvier 2012

La guerre sans pétrole : talon d'Achille ou rupture stratégique pour les armées de demain? (2/2)


Afin de compléter mon dernier post, je vous propose la seconde partie de l'article consacré à l'impact stratégique des problématiques pétrolières, étude que j'avais fait paraître, l'année dernière, sur le site de l'IFRI. Bonne lecture...


3-      Repenser les systèmes d’armes pour réduire la part des hydrocarbures.

Aussi, convient-il de réfléchir en France et en Europe à des solutions nouvelles pour que l’armement du futur demeure efficace sans contraintes excessives liées à la dépendance de la logistique pétrolière. En premier lieu, l’énergie solaire semble être un moyen facile à exploiter pour mettre en œuvre des systèmes d’armes dépendant largement aujourd’hui de besoins électriques même si, pour l’heure, il faut limiter cet effort aux équipements dont la vulnérabilité aux attaques adverses est limitée[1]. On peut citer, dans ce cadre, les drones MALE ou encore les équipements permettant la surveillance, la communication et la numérisation sur le champ de bataille (C4I). Les avions de combat pourraient, eux aussi, s’inspirer de cette technologie pour certains vols à haute altitude afin de limiter l’usage du kérosène aux phases de combat ou augmenter l’autonomie sur des hippodromes d’attente à l’image des performances du prototype Solar Impulse ayant volé près de 82 heures grâce au rayonnement solaire.

mercredi 25 janvier 2012

La guerre sans pétrole : talon d'Achille ou rupture stratégique pour les armées de demain?(1/2)


Alors que l'Union européenne a mis en place un embargo sur les importations de pétrole iranien , que les prix du carburant repartent à la hausse et que Téhéran menace de fermer le détroit d'Ormuz, il m' a semblé pertinent de mettre en ligne un article que j'avais fait paraître au début de l'année 2011 sur le site de l'IFRI et qui peut susciter, à n'en pas douter, le débat parmi vous. Voici donc la première partie de cette réflexion sur l'influence de l'or noir sur les armées contemporaines. Bonne lecture.

Pour Jean-Pierre Favennec, professeur à l’Institut français du pétrole, les hydrocarbures possèdent cette caractéristique particulière qu’ils sont, de nos jours, indissociables de la conflictualité. En effet, ils permettent aux forces armées de conduire leurs missions. Ils constitueraient, en quelque sorte, avec la ressource financière, l’autre nerf de la guerre. En outre, tous les spécialistes de l’énergie s’accordent à dire que, d’ici 50 ans, cette ressource primaire sera soit épuisée, soit largement réduite et ce, au regard de l’augmentation de la consommation de ce début de siècle (croissance de 30 à 40% de la consommation attendue d’ici 2030 selon l’UFIP(1) ). De la même façon, les études prospectives (2) de centres de recherche tendent à démontrer que la part d’énergies renouvelables dans les transports ne dépassera pas, en 2050, 4,5 % du total alors que les hydrocarbures demeureront privilégiés.
Même si la notion est parfois contestée par de grands groupes comme Total(3) , l’avènement annoncé du « Peak oil »(4) entraînerait, à coup sûr, des pénuries, des inégalités, des restrictions ou des transformations structurelles dont les Etats et leurs outils militaires pourraient être les victimes. Il est donc nécessaire de remettre en cause la viabilité des stratégies des Etats, notamment développés, ainsi que des modèles actuels de leurs armées dont les fondements demeurent encore la force mécanique, l’arme aérienne ou navale, toutes dépendantes du soutien pétrolier. Ces moyens motorisés qui demeurent la source de puissance militaire de notre époque pourraient alors, demain, devenir le talon d’Achille des pays développés alors que leur abandon serait un atout pour les Etats moins riches mais disposant d’une forte ressource humaine. Aussi, peut-on légitimement s’interroger sur les évolutions nécessaires pour les armées futures consécutives à cette rupture énergétique. Nous nous interrogerons sur les mesures à mettre en œuvre face à cette échéance qui pourrait rendre les puissants d’aujourd’hui incapables d’utiliser leur outil militaire avec tout leur potentiel, redonnant aux plus faibles un potentiel militaire de taille et provoquant des ruptures stratégiques majeures.

lundi 23 janvier 2012

Art opératif : un livre à ne pas manquer.

Cette semaine "L'écho du champ de bataille" vous propose, dans la rubrique "A lire", le dernier ouvrage de Jean LOPEZ : "Le chaudron de Tcherkassy-Korsun, et la bataille pour le Dniepr" (éditions Economica). Une fois de plus, cet historien fort bien documenté nous livre une analyse de cette campagne qui, de septembre 1943 à février 1944, a vu les forces allemandes repousser au delà du Dniepr par l'armée Rouge. Cette dernière, fidèle à l'art opératif ébauché pendant l'entre-deux-guerres par des généraux soviétiques comme Toukhatchevski (photo ci-dessus), va développer une planification d'envergure pour contraindre les forces de l'Axe à la retraite et même à la déroute et ce, sur un large front. Cette stratégie, dictée par la poursuite d'objectifs de grande ampleur et qui recherche l'action d'ensemble (par points décisifs successifs)  est à opposer aux réactions voire soubresauts tactiques allemands (en particulier en manoeuvre défensive), certes efficaces mais sans bénéfices à moyen ou long terme. Ce récit historique apporte donc une vision intéressante des choix militaires des belligérants, de l'emploi des unités aéroportées, de l'impact du feu anti-char ou des ruptures d'encerclement. Toutes les fonctions interarmes sont évoquées, des appuis feux ou aériens à la logistique, en passant par la gestion des lignes de communication, l'incontournable intérêt du renseignement mais aussi le rôle du génie pour les franchissements. Bref, une étude riche et passionnante qui défend la primauté de la vision opérative dans la conduite de la guerre et suscite le débat, notamment quand il s'agit de comparer les écoles militaires allemandes et soviétiques. Bonne lecture.

Source image : wikipedia.

samedi 21 janvier 2012

Iran ou la stratégie de la Mosaïque.


Actuellement, la presse se fait l’écho des gesticulations diplomatiques et des déclarations belliqueuses autour de l’Iran, de son programme nucléaire et de son influence dans le golfe Persique. Certains analystes envisagent même, au-delà des simples sanctions économiques, des frappes américaines ou israéliennes. Dans ce cadre, je souhaitais revenir sur la stratégie iranienne militaire mise en place pour se préparer à un éventuel engagement étranger sur son sol. Les Iraniens l’ont baptisée la stratégie de la Mosaïque, métaphore d’une décentralisation de la défense et de l’ubiquité dans la menace portée aux assaillants. Voici donc, en quelques lignes les grands principes de cette option stratégique.

jeudi 19 janvier 2012

Lutte contre la piraterie maritime : l’approche globale est-elle possible ?


Alors qu’en 2010, 445 attaques de pirates ont été enregistrées tout autour du globe du détroit de Malacca aux côtes somaliennes en passant par le golfe de Guinée, et que des opérations militaires internationales ont été mises en place pour sécuriser les voies de communication maritimes, il convient de s’arrêter sur l’histoire de la piraterie, ses continuités et ses ruptures mais surtout sur les moyens mis en œuvre, hier et aujourd’hui, pour l’affaiblir ou l’éradiquer. Ainsi, il sera intéressant de s’interroger sur la viabilité d’une « approche globale » ou « comprehensive approach » dans la gestion de ce fléau millénaire. Cette démarche s’inscrira dans l’étude des diverses réponses envisagées pour contrer cette menace. Nous reviendrons dans un premier temps sur la mise en perspective historique de ce phénomène puis sur ses causes, ses modes opératoires et ses conséquences avant d’envisager les ripostes potentielles qu’elles soient militaires, politiques, économiques, sociales ou juridiques.

mardi 17 janvier 2012

Histoire bataille et mise à jour de la rubrique "Batailles et enseignements" de votre blog.


Après avoir abordé les stratégies "anti-accès", menaces importantes pour le déploiement de corps expéditionnaires mais surtout pour les opérations dites amphibies, "L'écho du champ de bataille" vous propose dans la rubrique "Batailles et enseignements" de revenir sur les enseignements de l'opération Husky en Sicile en 1943. Celle-ci décrit un débarquement et la conquête d'une île, manoeuvres qui auraient pu être mis en échec par une stratégie défensive italo-allemande bien préparée ou mieux conduite. Cette synthèse permet ainsi de rappeler la complexité d'une projection de forces (aux effectifs raisonnables) par voies aériennes et navales, notamment face à un adversaire retranché et maîtrisant le terrain. Bonne lecture.

lundi 16 janvier 2012

Les stratégies « anti-accès » : nouvelle menace pour les corps expéditionnaires…


Alors que l’Iran menace d’interdire l’accès au détroit d’Ormuz en représailles aux menaces de sanctions de la communauté internationale, il convient de s’interroger à nouveau sur le concept, peu connu en France, d’Area Denial / Anti-Access strategy[1], notion prise très au sérieux par les cercles de réflexion anglo-saxons depuis le début des années 2000.
En effet, un certain nombre d’Etats, parmi lesquels la Chine, l’Iran ou encore la Corée du Nord, conscients de leur infériorité technologique et militaire face aux armées occidentales, cherchent à mettre en place des stratégies pour contrecarrer l’action terrestre, navale et aérienne de corps expéditionnaires et ce, dans le cadre de conflits limités sur des théâtres d’opération éloignés.
Après avoir compris que le recours à la guerre asymétrique était le premier talon d’Achille de puissances militaires comme les Etats-Unis, il est apparu à certains gouvernements que la mise en œuvre de moyens « anti-accès » pouvait devenir une arme de dissuasion conventionnelle pleine de promesses.
Il s’agira donc de faire le bilan de cet outil stratégique en devenir et de réfléchir aux meilleurs moyens pour des pays comme la France ou les Etats-Unis de s’en prémunir.
 

jeudi 12 janvier 2012

COIN et guerre au milieu des populations, une solution américaine : la « Green cell ».


Alors que l’on prête souvent à l’armée américaine une faible appétence pour la prise en compte du facteur culturel en opérations, le corps des Marines a pourtant mis en place, depuis 2009, une cellule ad hoc pour ses états-majors de niveau opératif. Cette initiative s’inscrit dans la volonté d’être plus efficace dans la planification des opérations dans les phases de COIN[1] ou de stabilisation. Cette évolution a été précédée par une réflexion menée par des officiers des Marines ainsi que par des chercheurs, membres du corps enseignant de l’USMC Command and Staff College[2] de Quantico, débouchant sur la publication d’un ouvrage (« Operational Culture for the Warfighter » de B.A.Salmoni et P.Holmes-Eber) que nous vous proposons dans la rubrique « A lire… » de notre blog.
Ce travail démontre l’ampleur du retour d’expérience et des leçons tirés des interventions en Irak et en Afghanistan ainsi que la prise de conscience du rôle majeur de la population dans les conflits de ce début de XXIe siècle.
Aussi s’agira-t-il en quelques lignes de comprendre cette démarche opérationnelle ainsi que sa plus-value dans la conduite de l’action.

lundi 9 janvier 2012

Mise à jour des rubriques de votre blog : une citation de Sir Lawrence sur l'histoire militaire.


Cette semaine, toujours dans le cadre de notre série d’articles sur les conflits asymétriques, nous vous proposons, pour alimenter votre réflexion, une citation de Lawrence d’Arabie, un des pionniers de la guerre irrégulière au Moyen-Orient et dont l’action contribuera à affaiblir les troupes turques dans cette région du monde  pendant le premier conflit mondial. Il précise également que l’histoire militaire permet, par son étude, d’éviter les erreurs des batailles ou campagnes du passé et d’enrichir sa culture tactique, opérative ou stratégique.
Cet enseignement n’est d’ailleurs pas sans rappeler les propos du colonel Muraise[1]. En effet, cet officier français, qui aura écrit de nombreux ouvrages polémologiques, considérait en 1964 que « L’histoire militaire permet d’apprendre à sentir et penser en soldat, tout en dominant la variété des techniques et la rigidité des règlements. ». Les leçons du passé sont donc bien une mine d’or pour comprendre et préparer les guerres d’aujourd’hui et de demain grâce aux principes pérennes qu’elles illustrent, indépendamment des évolutions doctrinales, culturelles ou technologiques.


[1] Un très bon article d’Olivier Kempf sur Egea décrit d’ailleurs son œuvre (http://www.egeablog.net/dotclear/index.php?q=muraise)



dimanche 8 janvier 2012

La BD au service de l'histoire militaire : de la mémoire à l'influence.

Qui n’a jamais eu entre ses mains une bande dessinée racontant le débarquement de Normandie ou mettant en scène un militaire allié, dans un de ces livrets bon marché en noir et blanc et aux couvertures souples («Sergent Guam »,  « Attack ! », « Garry »,…) ?
Déjà sous l’Antiquité, le dessin était un des moyens de relater les combats et les épopées passées, tout en cultivant l’image du héros. Dans la continuité d’un mouvement initié à l’aune du XXe siècle, la BD consacrée à l’histoire militaire a pris aujourd’hui une place importante pour illustrer la guerre et ses acteurs. Mike Conroy en a d’ailleurs fait un livre et explique en citant Verlaine, qu’il n’entend pas glorifier la guerre mais « retracer les parcours entachés de sang qu’a suivi l’Homme de ses origines primitives à son prétendu statut de civilisé ».
Dès lors, si le 9ème Art participe effectivement à un effort de mémoire et de pédagogie nécessaire à nos sociétés, il n’en demeure pas moins un formidable outil de communication pour promouvoir la Défense et influencer les perceptions au profit des belligérants en temps de paix comme dans le cadre d’opérations passées, présentes et à venir.

mercredi 4 janvier 2012

De l’autre côté du miroir, la vision d’un insurgé : témoignage d’un officier du Vietminh en Indochine.


Toujours dans le cadre de notre série de posts sur les conflits asymétriques, comme promis, nous vous proposons une approche originale des problématiques insurrectionnelles. En effet, il est souvent difficile d’avoir le point de vue d’un insurgé ou un témoignage fiable et ce, compte tenu du risque de manipulation, de propagande ou de récupération politique voire religieuse. Néanmoins, une fois de plus, l’histoire militaire nous dévoile une part de réalité et une riche source de réflexion. Ainsi, ai-je eu la chance de me voir confier[1] un ouvrage peu connu, difficile à trouver aujourd’hui mais pourtant passionnant : « De la RC4 à la N4, la campagne des frontières » du colonel Dang Van Viêt[2].
Au-delà de ses références aux conflits indochinois, aux batailles autour de lieux célèbres comme Cao Bang, Langson, Dong Khê, et malgré un patriotisme idéologique ainsi qu’un anticolonialisme encore vivaces, l’auteur nous livre une perception de la guerre révolutionnaire, de l’insurrection, à travers les yeux d’un combattant irrégulier opposé à une armée française mieux équipée et bien entraînée.

lundi 2 janvier 2012

Un nouveau blog sur Sun Tzu à ne pas manquer !

Yann Couderc, notre spécialiste de Sun Tzu, a ouvert son blog (http://suntzufrance.fr) pour continuer à vous faire profiter de ses réflexions sur ce stratège chinois, souvent, voire trop souvent, exploité comme une référence incontournable au travers de ses préceptes sur l'art de la guerre. Pourtant, si les Anglo-saxons étudient largement Sun Tzu, en France, a contrario, bien peu sont ceux qui écrivent et réflechissent sur ce penseur. Aussi, c'est avec plaisir que nous vous invitons à suivre l'actualité de Sun Tzu France pour en apprendre davantage.
Quant à "L'écho du champ de bataille", il continue sa série de posts sur les conflits asymétriques avec, dès demain, un article qui vous permettra d'aborder cette problématique selon un point de vue original.