tag:blogger.com,1999:blog-8237630150173729210.post5224991245885130982..comments2024-02-26T09:20:02.666+01:00Comments on L'écho du champ de bataille: Conduire la guerre : vision tactique versus vision opérativeL'écho du champ de bataillehttp://www.blogger.com/profile/07541352421683794049noreply@blogger.comBlogger1125tag:blogger.com,1999:blog-8237630150173729210.post-67060840575828419612011-11-10T22:05:12.615+01:002011-11-10T22:05:12.615+01:00Merci à l'auteur de proposer cette réflexion s...Merci à l'auteur de proposer cette réflexion sur la vision opérative. Cet article qui, comme à l'habitude de son auteur est finement illustré par un exemple historique, appelle de ma part deux commentaires:<br />1- Le niveau opératif est aujourd'hui d'une importance capitale. La centralisation des états-majors stratégiques, la complexité et la multiplicité des opérations accroîssent ce besoin d'une planification militaire et d'une synchronisation fines des campagnes interarmées. C'est le rôle clé des état-s-majors opératifs, déployés sur les théâtres d'opérations. Les anglo-saxons ont d'ailleurs remis au goût du jour l'operational art qu'ils appellent encore campaigning.<br />2- L'obstination tactique allemande en URSS citée en exemple ici est selon moi davantage due à une négligence du niveau opératif de la part de l'OKW. Hitler, qui se voulait stratège, s'est obstiné à conduire sa guerre en ne dépassant pas une vison tactique de l'espace stratégique qu'il s'était taillé de manière irréfléchie. Cependant, on peut considérer que les allemands n'étaient pas dépourvue de cette conscience de l'importance du niveau opératif. Moltke I, Schlieffen et surtout Manstein possédaient bel et bien cette vision opérative. Mais Hitler a fait la sourde oreille aux recommandations de Manstein dès lors qu'il a mancé ce dernier en direction du Caucase....hussard paranoreply@blogger.com