tag:blogger.com,1999:blog-8237630150173729210.post8348721157055738009..comments2024-02-26T09:20:02.666+01:00Comments on L'écho du champ de bataille: Mathématiques et guerre : réflexions et débat.L'écho du champ de bataillehttp://www.blogger.com/profile/07541352421683794049noreply@blogger.comBlogger2125tag:blogger.com,1999:blog-8237630150173729210.post-48261001749909734052018-09-18T16:29:56.054+02:002018-09-18T16:29:56.054+02:00Merci ce sujet à été une merveilleuse façon de nou...Merci ce sujet à été une merveilleuse façon de nous guider dans notre tpe ! Si vous pouvais nous accorder un peu de temps pour répondre à nos question nous cela serait très enrichissant ! Merci d’avance Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/08901976008162069159noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8237630150173729210.post-47073494660192407982012-06-28T08:45:20.045+02:002012-06-28T08:45:20.045+02:00Bonjour,
Permettez-moi d’apporter ma contribution...Bonjour,<br /><br />Permettez-moi d’apporter ma contribution sur cette réflexion sur « La guerre, science ou art ? », en explorant un peu ce que Sun Tzu en pensait il y a 2500 ans.<br /><br />Pour le stratège chinois, la science est manifestement un art. Le général doit sans cesse recréer sa solution pour chaque nouvelle bataille : « Un général ne cherche pas à rééditer ses exploits, mais s'emploie à répondre par son dispositif à l'infinie variété des circonstances ».<br /><br />Il y a en outre une part de génie, non-<br />transmissible : « Tels sont les stratagèmes qui apportent la victoire et qui ne peuvent s'apprendre ».<br /><br />Mais a contrario, Sun Tzu entend également livrer une méthode pour gagner les guerres. Toutes ses recommandations relèvent de la mécanique : « Lorsque l’ennemi se concentre, défendez-vous », etc. <br /><br />De même, le processus de planification est parfaitement rationnel et rejette tout aspect superstitieux : « La victoire est certaine quand les supputations élaborées dans le temple ancestral avant l'ouverture des hostilités donnent un avantage dans la plupart des domaines ; […] C'est par ces considérations qu'il m'est possible de prévoir à coup sûr l'issue du combat. » (note : la référence au temple ne sert pas ici pour évoquer la religion mais est le lieu du conseil de guerre).<br /><br />L’évocation des « calculs » auxquels le général doit se livrer est d’ailleurs récurrente pour déterminer si une bataille peut être engagée ou pas. Le général doit ainsi se poser une série de questions pour déterminer précisément le rapport de forces et pour en déduire le type de combat à entreprendre. « Le général qui se fie à mes calculs sera nécessairement victorieux : il faut se l'attacher ; le général qui se refuse à les entendre sera régulièrement défait : il faut s'en séparer ! »<br /><br />En conclusion, pour Sun Tzu, la guerre est bien un art, « qui ne peut s’apprendre », mais aussi une science, faite de calculs et d’actions à entreprendre dans des cas bien identifiés. Nous retrouvons là toute la dichotomie d’un traité dont le titre semble pourtant prendre parti : L’art de la guerre. Art certes, mais qui porte aussi une part de science. Peut-être l’expression « L’artisanat de la guerre » conviendrait-elle mieux, en ce qu’elle sous-tend à la fois une part de création artistique mais également une parfaite maîtrise de sa discipline. Toutefois, le mot « artisanat » peut également revêtir la notion d’amateurisme. L’emploi de ce terme n’est donc pas idéal.<br /><br />De toute la difficulté à définir ce qu’est la guerre...Yann Couderchttp://suntzufrance.frnoreply@blogger.com