2-
La doctrine de l'armée allemande de 1939
(suite).
Les
forces allemandes de l'époque constituent une armée à deux vitesses avec une
infanterie d’active peu nombreuse et des différences de niveaux entre unités
assez fortes. Quant aux divisions blindées, elles ne représentent qu'une infime
partie du potentiel de combat tactique de Berlin. Les chars sont répartis dans
les corps d’armées à dominante de fantassins et ce, contrairement aux idées
reçues sur des Allemands largement mécanisés. Seul un corps est largement
pourvu avec une division d'infanterie motorisée et des « Leichte divisionen », compromis peu convaincant entre DI et DB, sensé être capable d’exploiter les
succès dans la profondeur.
3-La
doctrine de l'armée polonaise en 1939.
L'armée
polonaise demeure influencée par la France depuis 1918 et les années 20 pour ce
qui concernent la formation et la doctrine. Leur concept défensif stratégique
et tactique s'appuie sur des principes originaux et des lignes fortifiées qui
doivent permettre de gagner le temps nécessaire à l'engagement des alliés
franco-britanniques.
Il
s'agit de ce qui est appelé la défensive mobile dite « des briques »
interchangeables. Elle consiste en un freinage de près de 100 km derrière la
frontière suivi d'une défense ferme en s’appuyant sur les coupures humides. Des
contre-attaques dans les intervalles menées par la cavalerie doit consolider le
dispositif.
Mais
cette stratégie souffre de la faiblesse des effectifs due au manque de moyens
financiers pour équiper les réservistes et les combattants mobilisables. Au
moment de l'attaque seules 38 divisions d'infanterie et 16 brigades de
cavalerie à cheval sont disponibles.
A suivre...
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