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« L’écho du champ de bataille » a pour ambition de vous proposer à la lecture et à la réflexion des contributions sur des sujets relatifs à la stratégie, à l’art opératif, à la tactique et plus largement sur l’engagement et l’emploi des armées. Ces brèves, illustrations ou encore problématiques vous seront livrées sous le prisme de l’histoire militaire mais aussi sous celui des théâtres d’opérations d’hier, d’aujourd’hui, voire de demain. Des enseignements de grands chefs militaires de toutes les époques aux analyses polémologiques prospectives en passant par la doctrine ou aux équipements des forces françaises et étrangères. Gageons que vous aurez plaisir à lire ces articles ou à contribuer au débat. Bonne lecture…

vendredi 1 août 2014

Il ya 100 ans, la France mobilisait et se jetait dans la Grande Guerre.

 
Avant de revenir à notre étude de la biographie du général Patton, et conformément au projet de votre blog de suivre les commémorations comme de revenir sur les grandes thématiques ou les grands évènements du premier conflit mondial, nous évoquons l'ordre de mobilisation générale français placardé le 1er août 1914 et décidé par décret avec inscription au journal officiel le 2 août.

Il va conduire sous les drapeaux près de 3 780 000 jeunes français qui vont rejoindre, pour les troupes d'active, les 173 régiments d'infanterie, les 89 régiments de cavalerie, les 87 régiments d'artillerie et les 11 régiments du génie mais aussi les 59 unités coloniales. Ces combattants seront ensuite complétés par les dizaines de régiments de réserve et par près d'une centaine de régiments territoriaux. Les hommes concernés, permissionnaires, anciens conscrits ou réservistes, rejoignent alors les dépôts puis sont transférés sur les sites dits de concentration par voie ferrée. En parallèle, un ordre de réquisition va permettre aux armées de se voir attribuer près de 700 000 équidés (chevaux, ânes, mulets,...).
Le déploiement est conforme au Plan XVII (voir ci-dessous), sur lequel nous reviendrons, et porte les forces françaises sur les frontières et ce, alors que nombre d'officiers, comme le général Lanrezac, plaident pour une ligne défensive sur des obstacles naturels ou sur la ligne des forts permettant ainsi des contre-attaques puissantes. Ils ne seront pas écoutés même si les premiers combats leur donneront en partie raison.
 
 

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