Bienvenue sur l'écho du champ de bataille

« L’écho du champ de bataille » a pour ambition de vous proposer à la lecture et à la réflexion des contributions sur des sujets relatifs à la stratégie, à l’art opératif, à la tactique et plus largement sur l’engagement et l’emploi des armées. Ces brèves, illustrations ou encore problématiques vous seront livrées sous le prisme de l’histoire militaire mais aussi sous celui des théâtres d’opérations d’hier, d’aujourd’hui, voire de demain. Des enseignements de grands chefs militaires de toutes les époques aux analyses polémologiques prospectives en passant par la doctrine ou aux équipements des forces françaises et étrangères. Gageons que vous aurez plaisir à lire ces articles ou à contribuer au débat. Bonne lecture…

dimanche 10 mars 2013

Mise à jour du blog. Nouvelles thématiques.

Comme je le fais régulièrement, les rubriques de votre blog sont actualisées afin d'introduire les articles à venir. Cette semaine, nous allons ainsi reprendre notre étude des principes de la guerre, initiée il y a quelques semaines, avec la "Liberté d'action" et poursuivre sur la "concentration des efforts" et "l'économie des moyens". Nous reparlerons de la surprise et de l'innovation tactique au travers de la guerre du Kippour en 1973 (fiche bataille) et nous évoquerons un stratège français méconnu (j'entretiens à dessein le suspense en ne vous divulguant pas son nom). Dans ce cadre, dans la rubrique "Paroles de chef", je vous propose une citation du colonel Ardant du Picq, fervent théoricien des forces morales et influenceur de la pensée militaire française avant 1914 qui insiste sur l'imprévu au combat : "En étudiant les combats antiques, on voit que c'est presque toujours une attaque de flanc ou de queue, un effet de surprise quelconque qui gagne les batailles (...), Xénophon a dit quelque part : quelque chose que ce soit, ou agréable ou terrible, moins on l'a prévue, plus elle cause de plaisir ou d'effroi. Cela ne se voit nulle part mieux qu'à la guerre où toute surprise frappe de terreur ceux même qui sont de beaucoup les plus forts".
De la même façon, dans la rubrique "Mémoire et évènements", nous vous invitons à découvrir le site internet du musée de la bataille des Ardennes, celle de 1944, où les forces allemandes surprirent le commandement allié par une offensive blindée violente et hivernale qui aurait pû modifier le visage de la fin de la guerre. Cette campagne fera également l'objet d'une étude prochaine en même temps qu'une fiche de lecture sur la réédition récente des carnets personnels du général PATTON. Bonne lecture...

1 commentaire:

  1. Je pense que le problème est mal formulé d'où le fait que nous ayons subi des défaites en août 1914. Du Picq confond le résultat avec la cause, ou ignore cette dernière.

    La suprise est la plupart du temps due à la maîtrise de l'information, à l'application d'un processus d'intelligence.

    Vous surprenez votre adversaire (2008, résistants pachtouns contre armée française en Afghanistan), parce que vous vous êtes bien renseigné sur lui et que vous avez correctement traité les informations, ce qui vous permet d'anticiper et donc de monter une embuscade.

    Vous surprenez votre adversaire parce que vous avez sû garder le secret de vos prépartifs (rétention de l'information, subdivision de la phase correspondans à la gestion de l'information), exemple, attaque allemande en décembre 1944 dans les Ardennes. Idem pour la Guerre du Kipour en 1973. Etc., etc.

    Ne confondons pas cause et conséquence.

    Vous pouvez produire une forte action psychologique contre votre adversaire en le surprenant, mais vous ne pouvez, généralement, atteindre cette réussite qu'après avoir fait un travail minimal d'intelligence et de maîtrise de l'information.

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