Les 7 et 8 décembre prochains, l'artillerie fêtera sa sainte patronne et proposera, cette année encore, dans la cour du musée de l'Armée, des démonstrations de matériels d'hier et d'aujourd'hui. Sous l'œil attentif de Napoléon, le maître des lieux, les Invalides accueilleront un canon CAESAR, matériel engagé ces dernières années en opérations, du Liban au Mali, en passant par les Emirats arabes unis, mais aussi ses ancêtres plus anciens comme le Gribeauval si cher à l'empereur ou le canon de 75mm de la première guerre mondiale ainsi que le canon de 40mm Bofors anti-aérien. Quelle que soit l'époque, le feu des artilleurs a toujours constitué un appui indispensable pour les autres armes grâce à sa puissance de destruction, sa précision, son rôle dissuasif, sa portée et enfin, sa mobilité. Cette fonction opérationnelle demeure ainsi un outil indispensable pour garantir la liberté d'action du chef militaire.
L'artillerie a d'ailleurs renversé bien souvent le cours des batailles, que l'on pense à la bataille de Castillon en 1453 (qui met fin à la guerre de 100 ans), à Valmy en 1792, au siège de Toulon avec la "batterie des hommes sans peurs" (voir dessin) d'un certain Bonaparte et également à Wagram en 1809 (pour percer le flanc du dispositif autrichien) ou tout simplement, aux conflits des XXème et XXIème siècles.
Aussi, pour ceux qui le peuvent, profitez de cette présentation à Paris dont vous retrouverez tous les détails sur le lien de la rubrique "Mémoire et événements" de votre blog.
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