En 1932, le colonel
Alexandre, qui a servi de 1911 à 1916 comme officier d’état-major aux côtés du
maréchal Joffre, livre son récit sur les décisions de son chef pour préparer,
puis conduire le premier conflit mondial. Il revient sur l’impréparation de
l’armée française, ses qualités et ses défauts ainsi que les tensions dans les
choix tactiques et opératifs du côté des alliés.
Après avoir brossé un
portrait bien peu objectif de son chef, en particulier par une succession de
qualités tant intellectuelles que militaires, l’auteur considère que le général
en chef avait anticipé les difficultés à venir et qu’il fît le maximum pour
combler les lacunes des forces armées sous son commandement avant le choc avec
les Allemands.