Cette bataille de Monte Cassino en Italie au début 1944, démontre que l'action frontale, la mauvaise utilisation des appuis et du terrain mais surtout un emploi inadapté de l'arme aérienne sont autant de facteurs qui mettent à mal les principes de la manœuvre. En effet, face à un système défensif puissant et bien préparé, la confiance dans les effets des bombardements aériens ou la supériorité numérique entraînent de lourdes pertes alors même qu'une action au sol bien menée peut faciliter la saisie des objectifs.
Contexte général :
Les
Alliés cherchent en ce début 1944, à
rompre la ligne Gustav
qui barre la péninsule italienne et ainsi s’ouvrir la route de Rome. La hauteur
sur laquelle est érigé le monastère (435mètres) est la clef du massif du Monte
Cassino, une position naturelle très forte. Pendant trois mois, le général von
Senger und Etterlin a renforcé ses défenses, et le solide 14e
Panzerkorps, ainsi que des bataillons d’élite de paras et d’infanterie, en font
une noix dure à casser.