Cette semaine dans la rubrique "Paroles de chef", nous vous proposons une citation de Napoléon sur les places fortes, ce qui nous permettra, dès demain, d’initier une série d’articles sur ce mode d'action souvent peu étudié, notamment au sein des armées occidentales qui y voient peut-être une situation de faiblesse ou une négation des capacitiés offensives offertes par les équipements modernes. Il y a aussi un héritage de l’histoire militaire dont des défaites ont été le fait de situations défensives fragiles à l’instar de la Grande guerre, de la ligne Maginot ou des batailles comme Stalingrad, Dien Bien Phu voire encore Iwo Jima et Tobrouk.
Je profite de ce post qui fait référence à Napoléon pour répondre, en partie, à l’interrogation d’un lecteur sur le plan de manoeuvre de l’Empereur à Austerlitz. Je vais poursuivre mes recherches mais, d’ores et déjà, sur l’opportunité saisie par les Français à Pratzen, Liddell Hart, dans son livre "Les généraux allemands parlent", considère que Napoléon a utilisé une tactique héritée de sa connaissance des grandes batailles et de ses lectures. En effet, il n’aurait fait qu’adopter la ligne oblique mise en oeuvre par les Grecs de l’Antiquité ou par Frédéric II à Leuthen. Je suis à l’écoute de vos suggestions.
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